Oyé ôyé ... Alors après une journée de braderie placée sous le signe de la réussite (merci Mr Soleil) et à toutes et tous, nous avons récoltés pour nos écoles 1449€ soit 207€ par école participante.
À l'année prochaine, et en attendant quelques photos ...
dimanche 16 juin 2013
samedi 15 juin 2013
jeudi 16 mai 2013
lundi 18 mars 2013
Apprentis sociologues...
En ce jour de rentrée nous vous livrons
quelques commentaires et participations de parents d'élèves du 18ème
arrondissement à propos de la réforme des rythmes éducatifs.
La réforme des rythmes scolaires qui
est proposée a interpelé certains parents membres du collectif des parents du
18ème arrondissement de Paris. Certains d’entre-nous ont participé aux réunions
organisées par la Ville. D’emblée, il nous est apparu que celles et ceux qui
prenaient de leurs temps pour aller dans ces réunions n’avaient pas toujours la
parole et auraient, malgré tout, souhaité s’exprimer. D’autre part, comme bien
souvent, celles et ceux qui avaient l’information de la tenue et de la teneur
de ces réunions étaient certes représentants mais pas toujours représentatifs.
Il
nous a donc semblé important de recueillir les envies, les idées, les doléances,
les espérances des familles de nos écoles en démocratisant cela.
Nous avons donc élaboré puis distribué
un questionnaire en version papier dans nos écoles et élaboré une version en
ligne. La majeure partie des réponses nous est parvenue en version
papier, nous les avons enregistrées sur le formulaire en ligne pour les
compiler et pouvoir travailler et analyser les résultats.
Il nous reste à vous souhaiter une BONNE LECTURE...
Le collectif des parents des écoles de la goutte
d’or a récolté 296 réponses
au questionnaire administré
dans 11 écoles du quartier[1]
(plus quelques réponses de parents d’écoles hors
circonscription).
L’administration de ce questionnaire est une réussite, comme le
démontre le fort taux de réponses de personnes qui se sentent concernées par la
réforme des rythmes éducatifs (95%). Parents qui pourtant au départ ne
semblaient pas à l’aise avec ce mode de recueil de données et qui pour nombre
d’entre eux n’étaient pas au courant de la concertation engagée par la ville et
le gouvernement. En témoigne aussi le fort intérêt pour le projet éducatif de
la mairie puisque 90% des parents disent vouloir le connaître alors que seuls
28% des personnes interrogées disent en avoir eu connaissance.
C’est d’ores et déjà une première
demande qui mérite toute l’attention des pouvoirs publics dont on attend des
retours : que les projets éducatifs, qui sont les fondements des projets
d’école, soient communiqués, rendus accessibles et publics au plus grand nombre
– quand bien même les décisions prises par la municipalité ne correspondraient pas tout à fait aux vœux émis par les réponses
ci-dessous.
Le péri-scolaire
Les parents se disent satisfaits
des ateliers bleus à 72%. Pour
autant, plusieurs soulignent 1- le manque de place 2- le manque de choix proposés
par les écoles 3- le manque de motivation de la part des intervenants et le
manque de pédagogie.
Les activités proposées en centre de loisirs satisfont 62% des
parents. Parmi ces parents majoritairement satisfaits, 20% critiquent tout de
même le manque de sorties et d’activités pédagogiques. Ils demandent à ce que
1- les familles soient mieux informées de ce que font les enfants les mercredis
et 2- que soit mis en place un encadrement de qualité. A ce sujet, la formation
des personnels ressort vivement comme un manque à combler.
Le degré de satisfaction est très
important dès lors qu’il est question des activités
hors école (80%) ce qui permet de souligner le fait que ces activités
correspondent plus précisément aux désirs des enfants. Avec cet argument, se
dessinent deux propositions qui permettraient d’améliorer les offres
éducatives :
-
L’accroissement des possibilités de mener des
activités à l’extérieur des établissements scolaires pour proposer des formes
d’épanouissement différenciées ;
-
Améliorer la communication envers les familles en
portant à leur connaissance les lieux de pratique existants ;
-
Travailler à l’accessibilité, (avec une
participation financière publique par exemple) de ces pratiques hors école pour
tous.
L’insatisfaction des familles est
forte (un tiers des inscrits) dès lors qu’il est question des études surveillées : les parents
préfèreraient que l’étude surveillée soit une réelle aide aux devoirs, encadrée
par animateurs en capacité de proposer aussi des jeux ludiques et pédagogiques.
Les parents souhaitent en somme d’avoir une réelle présence auprès des enfants
et qui tienne compte des besoins de chacun.
Dans l’optique d’un accroissement
du temps périscolaire, le sport est l’activité demandée la plus importante
(21%). Toutefois, dès lors que les activités culturelles proposées dans notre
questionnaire sont regroupées (langues, arts du spectacle, arts plastiques, sorties culturelles et activités musicales[2])
elles dépassent très largement le sport (53%) : Autrement dit, les parents
ne se sentiront satisfaits que dans cette pluralité d’offres.
Notons que l’aide aux devoirs est
aussi une demande formulée nettement (13%) tandis que les études surveillées ne
semblent pas être une réelle attente (7%).
L’aménagement du planning scolaire
Pour ce qui concerne la durée des
activités périscolaires, les réponses se distinguent nettement en fonction de
l’âge des enfants. Les parents dont les enfants sont en école maternelle ont
une préférence pour les activités courtes d’1 heure, contrairement aux parents
dont les enfants sont en primaire pour qui les activités peuvent s’étaler sur
des plages horaires plus longues allant de une 1,5 heure à 3 heures. Ces
volumes horaires nous laissent penser qu’ils doivent être en adéquation avec le
contenu des activités. Il est évident qu’une sortie culturelle ne peut avoir
lieu en moins d’1,5 heure. Il en va de même pour activités liées aux arts du
spectacle ou arts plastiques : le temps d’installation, de mise en place,
d’introduction comme de fin d’atelier, grèvent le contenu propre, or il est
nécessaire de passer par ces phases de commencement et de fin pour assurer une
qualité certaine.
Lorsqu’on demande aux parents
l’heure de sortie idéale pour les enfants, sans tenir compte de leurs
contraintes, ils désirent à 45% une sortie avant 16h. Cela dit, en pratique, un
tiers n’est disponible qu’à partir de 16h30 et un autre tiers ne laisse ses/son
enfant.s sortir qu’à 18h. Dans le cas de figure où le temps passé à l’école ne
serait plus obligatoire jusqu’à 16h30, cela laisse présager la crainte de voir
un certain nombre d’enfants livrés à eux mêmes sur un laps de temps encore plus
long.
Les mercredis ou samedis
En interrogeant les
parents sur la demie journée supplémentaire, si la majorité (62%) préfère voir
revenir l’enseignement scolaire le mercredi, les arguments avancés reposent sur
la préférence de passer des week-ends en famille et/ou de conserver 2 jours de
repos consécutifs. D’autres arguments relèvent de contraintes
organisationnelles liées, généralement, à l’emploi du temps de travail des
parents. En effet, la majorité déclare travailler le mercredi et préfèrent donc
voir leurs enfants à l’école.
Toujours sur la
préférence du mercredi, certains évoquent un « rythme » qui leur
convient, en substance : « se lever tous les jours de la
semaine » ne change pas ou peu de l’actuel.
Quant aux arguments
des parents qui préfèrent le samedi matin enseigné (18%), une très grande
majorité souligne le bénéfice de pouvoir renouer des relations avec l’école, le
samedi étant un jour privilégié pour ce faire.
Les discours à ce sujet sont très construits.
Certains évoquent la
nécessité de conserver une coupure le mercredi, jour de repos, de centre de
loisirs ou d’activités extrascolaires.
Enfin, pour ce samedi
matin, un parent note les questions de veille et de sommeil en rapport avec ces
2 jours de week-end (les enfants se couchent tard vendredi et samedi, peinent à
se coucher tôt le dimanche et arrivent donc, déjà fatigués le lundi matin...).
Enfin, 20% des parents
ne préfèrent aucune des deux solutions envisagées précédemment. Nombreux sont
ceux à évoquer la fatigue, 4 jours étant suffisants selon eux. Plusieurs
annoncent des activités en place les mercredis et les samedis (activités
extrascolaires, famille...).
Enfin, si nous admettons et
entendons les arguments avancés « pour » le mercredi enseigné, il
nous semble important de souligner la notion des
liens école/famille privilégiés avec le samedi matin enseigné. D’autre part,
dans nos quartiers il est sans doute nécessaire de penser la question du samedi
matin enseigné avec des rythmes de sommeil parfois déstructurant pour revenir
en classe posés les lundis matin.
Le financement des activités complémentaires
La question qui a le plus
fortement mobilisé les personnes interrogées est celle de la gratuité des
activités périscolaires[3] :
90% des personnes ayant répondu souhaite que les activités soient entièrement
gratuites. Notons tout de même que pour 10% des personnes qui demandent à ce
que les activités soient payantes, l’argument tient dans le souhait d’une
participation budgétaire des parents en fonction de leurs revenus :
« aligner les tarifs sur les quotients familiaux » est l’exemple le
plus récurrent.
La question sur l’origine du
financement de ces activités est intéressante car les parents souhaitent
majoritairement que ce soit l’État qui finance les activités périscolaires. Le
fort taux de réponses en ce sens (68%) permet de
suggérer le fait que les parents ne souhaitent pas assister à un désengagement
de l’État ou à une municipalisation des écoles qui engendrerait des inégalités
sur le territoire national : inégalités dans l’offre, inégalités des
potentiels de financements et inégalités des volontés politiques municipales.
Nous sommes effectivement soucieux
d’avoir une éducation scolaire et péri-scolaire
qui ne renforce pas les inégalités déjà trop présentes et ne voulons pas voir
émerger des différences fondamentales entre villes, entres arrondissements et
entre quartiers.
Les vacances scolaires
Les vacances d’été sont jugées
trop longues d’une à deux semaines par un peu plus de la majorité des parents,
tandis que les « petites vacances » sont satisfaisantes à 49%.
Ce point devrait être un élément
fondamental de la concertation puisque le raccourcissement des grandes vacances
permettrait d’étaler les temps scolaires autrement.
L’investissement financier
A la question de la ligne
budgétaire allouée à l’éducation par la ville ou l’État, les chiffres sont
éloquents : sur 296 réponses au questionnaires,
165 personnes souhaitent que du personnel soit embauché, 143 réponses sont
dédiées à la formation du personnel, 120 à l’investissement en matériel ou en
rénovation des locaux. Les classes découvertes sont demandées à hauteur de 15%,
viennent ensuite l’augmentation des salaires (12%) et du nombre de sorties
(10%).
Ces chiffres confortent les
analyses exposées plus haut : du personnel embauché et formé pour nos
enfants peut être la revendication principale des parents.
|
Effectif
|
%
|
sorties
|
69
|
10,16%
|
salaire du
personnel
|
81
|
11,93%
|
Classes de
découverte
|
101
|
14,87%
|
matériel /
rénovations
|
120
|
17,67%
|
formation
|
143
|
21,06%
|
embauche
|
165
|
24,30%
|
Total
|
679
|
100,00%
|
Votre avis sur l'école
actuelle ?
Pour cette question, ressortent
des thèmes plus généraux sur l'école, son organisation, son fonctionnement, ses
objectifs, thèmes qui renvoient à des débats contemporains. Nous annexons
ci-dessous l’ensemble des avis émis par les parents qui ont répondu à cette
question, afin d’éviter l’écueil de la synthèse des discours…
Sont toutefois évoquées :
1- Des questions
pédagogiques :
-
la place des évaluations (en particulier en maternelle) jugée trop importante,
tant pour les enseignants qui pourraient passer plus de temps à préparer
d'autres types d'activités, que pour les élèves qui auraient mieux à faire en
cours ;
-
une plus grande place faites aux sorties et aux découvertes dans les activités
de le classe, place qui n'est actuellement valorisée ni par les programmes ni
par les instructions hiérarchiques ;
-
le rôle que peuvent avoir les enfants : les insérer vraiment dans la vie
de leur école (en écoutant leurs demandes quant au fonctionnement de l'école ou
à son organisation) ; leur donner, ainsi, plus de responsabilité.
2- En lien avec ces activités
pédagogiques, l'organisation matérielle des écoles pourrait être améliorée,
sans toujours beaucoup de frais, pour certains parents :
-
faire attention à la décoration / peintures claires et joyeuses des locaux
(préaux par exemple) ;
-
faire en sorte que les toilettes ne soient plus ces lieux désagréables qu'ils
sont dans un grand nombre d'écoles, avec le problème du papier disponible ou
non dans les toilettes-même et des savons pas toujours présents :
peut-être en responsabilisant justement les élèves ?
-
penser, lorsque c'est possible, à faire un coin « vert » (dans la
cours / dans des bacs) où les classes peuvent planter fleurs, légumes... et
valoriser ce types d'activités pendant le temps scolaire, comme moment de
découverte de la nature...
3- Mais sont aussi évoquées
l'organisation humaine des écoles :
-
la nécessité d'avoir plus de personnel, enseignants (pour avoir des
remplaçant-e-s toujours disponibles) mais aussi non-enseignants :
notamment une asem pour chaque classe en maternelle ;
-
la formation des enseignants est aussi une préoccupation des parents, évoquant
probablement la dégradation des dernières années avec la suppression des IUFM
et de l'année de stage.
-
la suppression des RASED inquiète les parents quant à l'aide proposée aux
enfants en difficultés, comme le manque d'AVS (et la précarité de statut et
l'absence de formation qui leur est réservée) pour l'intégration des enfants
handicapées.
En conclusion, l'école rêvée par
beaucoup de parents du 18e est plus humaine, plus attentive aux souhaits des
enfants, plus inquiète de leur offrir un cadre (matériel et humain) chaleureux
et moins braquée sur les programmes, leur respect à tout prix et sans tenir
compte des rythmes différents des enfants, et les évaluations incessantes.
La Goutte d’or, le 18 mars 2013.
Votre avis
(ce qui vous plaît ou pas, ce qui va ou pas, ce qu’il faut changer,
améliorer, garder) à l’école aujourd’hui ?
|
Revoir les programmes scolaires
trop lourds
Arrêter avec ces évaluations dans
tout les sens
Donner plus de moyens aux écoles
et au périscolaire
1) Plus de souplesse dans les
objectifs pédagogiques pour que l'enseignant puisse aussi répondre à une
demande de la classe.
Parfois les enfants rencontres des difficultés, des questions mais il n'y a pas la place de s'en occuper. L'enseignant devrait pouvoir traiter les demandes des enfants avec des supports pédagogiques, des sorties... Si un projet collectif émerge à la demande des enfants, ce projet devrait pouvoir être réalisé car il me semble que de cette façon (lorsque cela correspond à un besoin ou une envie) on apprend mieux. 2) Davantage de pratiques artistiques, ludiques, sportives. Des moments où on n'apprend pas à nos enfants à rester dans les clous et à comprendre les règles de bons fonctionnements de notre société. Leur apprendre à réfléchir, à penser librement, à être créatif me parait une priorité.
Travailler plus en projet et de
façon plus souple à l'intérieur de l'école, moins de séparation entre type de
personnel et d'activité.
Et peut-être moins de crispation sur les horaires et le découpage du temps. Cela supposerait pour les instits de travailler comme des cadres (cohérent avec leur formation) et bien sur d'être payé en conséquence
Ouh là là... ! Grande question !
Mais l'éducation EST une grande et vaste question... Commençons par écouter les professionnels (pas ceux des ministères hein !) remettre les enfants au centre du "débat" ils sont notre avenir, ça fait poncif, enfonçage de porte ouverte mais quand même... Si on pouvait ne plus confondre Marketing, entreprise, performance, évaluations, stress et apprentissage on ferait des progrès.... Parfois quand je vois, les circulaires, les programmes, les obligations faites aux instits, je revois "Brazil" de l'administration poussée au paroxysme de l'absurde... En tous cas merci pour ce questionnaire !
Il faut savoir quelle école est
souhaitée pour les citoyens de demain, c'est-à-dire du savoir pur ou aussi
apprentissage de l'autonomie, la citoyenneté, la pensée par soi-même,
l'ouverture vers le monde extérieur qui passe par l'apprentissage de la
différence, des autres, d'activités musicales, sportives, culturelles,
artistiques, la prise en compte des élèves en difficultés avec des
accompagnements individualisés, des rythmes scolaires adaptés tant sur la semaine
que sur l'année...
1- Une unité pour le temps calme,
pour MS et GS en début d'après midi dans la classe. Repos, lecture, histoires
racontées (pas d'activités, pas de récréation, pas de vidéo...)
2- Une amélioration des murs du PREAU (simple peinture serait déjà bien avec des couleurs) pas cher ! Un réaménagement de ce magnifique préau afin qu'il soit davantage utilisé à sa juste valeur, délimiter par ex des espaces semi-fermés (s'il y a des projets, un appel au bénévolat, je suis sure qu'il y aura des postulants) 3- très satisfaite de voir apparaître du savon dans tous les points d'eau, il reste juste du papier toilette accessible à chaque WC (cuvette) (les fesses de nos enfants le valent bien!) 4 Satisfaite de la grandeur des vacances scolaires, de la coupure du mercredi sans classe, je ne souhaite pas de changement à ce niveau 5- Plus de sorties, beaucoup de lieux proposent des expos, spectacles, musiques, pour le scolaire. 6- + de participation avec les associations locales, culturelles, retraites, centres d'animation... (du GS au PS) 7- Il semble que les maitresses passent bcp de temps à gérer certains élèves difficilement gérables, du personnel supplémentaire serait bien venu pour cette activité, permettant à la maitresse de mieux faire sa classe. 8- Une annulation des évaluations de fin d'année en maternelle, elles prennent du temps sur le temps de l'apprentissage et ne sont pas très utiles, trop précoces. 9- Un coin jardinage, fleurs et potager, il y a bcp d'espace extérieur au sol où cela serait possible. Et pourquoi pas animaux (poissons, chats, lapins, canard) au choix ? Une école avant-gardiste ? Pourquoi pas ?
Peut être commencer par alléger
les classes, (20 élèves maximum) afin de mieux les accompagner dans leur
apprentissages donc embaucher, former des enseignants et proposer des
activités, dans le cadre du centre de loisirs ou du gouter, avant de vouloir
multiplier les dispositifs
De la concertation avec tous les
personnels et participants à la vie scolaire avant de mettre en place une vraie
réforme pour l'école primaire : les directeurs/trices, les instituteurs, les animateurs, les
personnels d'entretiens, les assoc qui prennent en charge les enfants en
dehors du temps scolaire....
De plus, une vraie réforme nécessite selon moi de prendre en compte les effectifs trop lourds dans les classes, le manque de personnel et de formation...Peut être que les enfts sont fatigués car ils sont toute la journée dans des classes surchargées, avec du bruit, de l'énervement, et un seul instit en face de parfois 30 élèves.... Ayant des enfants à la maternelle et à l'école élémentaire, je souhaite réellement que la Réforme prennent en compte le fait que les enfts de 3 à 6 ans et ceux de 6 à 12 ans n'ont pas les mêmes besoins et rythmes de vie = des réformes différentes!!!
Il y a aujourd'hui une très grande
carence en instituteurs. Ceux-ci sont rarement remplacés quand ils sont
absents pour maladie. Et les classes comptent beaucoup d'élèves.
Par ailleurs, nous demandons depuis l'année passée une ASEM par classe de maternelle. Enfin, l'année passée, la Mairie du 18ème nous a fait part de son souci de recruter des animateurs pour les goûters et la cantine. Tant que l'ensemble de ces soucis ne sera pas réglé, un changement du rythme scolaire va aggraver cette situation et je ne pense pas que mon enfant en sera plus heureux. C'est d'ailleurs pour cette raison que nous mettons notre fils ainé dans le privé l'année prochaine.
Il me parait indispensable de
privilégier la concertation entre tous les acteurs associés à cette réforme,
afin d'en tirer le meilleur parti.
S'il n'y a pas d'embauche et de
formation de personnel je doute que le nouveau plan puisse être possible,
ateliers, sorties ... Les enfants ne peuvent être seuls dans ce moment, et
plus pour les sorties, prévoir des accompagnements parents ? ou personnels ?
des activités particulières pour chaque jour ? il est vrai que si les enfants
se retrouvent dans la cour sans guide, ni professeur... comme en récréation,
je ne vois pas l'intérêt par contre s'il y a un vrai programme avec des
enseignants tout le long de l'année, d'accord. Tout dépend comment c'est géré
|
Sur la réforme, en particulier :
|
Réformer les rythmes scolaires :
- des journées de classe moins longue - avec plus d'heures de loisirs sportifs et/ou culturels - sur plus de journées dans l'année (moins de vacances scolaires)... pour une meilleure réussite scolaire de TOUS les élèves.
Je ne souhaite pas que l'état se
désengage de l'école au profit des mairies dans la mesure où rien ne nous
assure que les mairies aient toutes les mêmes moyens à investir dans les
écoles ce qui risque de créer des inégalités fortes entre écoles
L'école doit rester nationale et
ne pas aggraver les inégalités entre les enfants.
Les journées sont trop chargées
pour les enfants, c'est un fait reconnu par tous.
Il faudrait les alléger pour que le temps d'apprentissage soit plus efficace, et donc trouver l'organisation périscolaire qui ne fatigue pas plus les enfants, sans leur faire perdre leur temps.
Les heures à rajouter pour
compenser, ne doivent pas l'être n'importe quand. Attention aux levers tôt
supplémentaires qui engendreraient de la fatigue. Des heures pourraient
certainement être prélevées sur les vacances (par ex. 2 semaines de moins
l'été) sans préjudice sur la fatigue des enfants.
Les journées des enfants sont trop
longues, de l'avis de tous.
Il faut les raccourcir.
Jamais Problèmes de locaux .... Pour Paris
Penser à une réforme dès que ce
qui est sur le papier aujourd'hui fonctionne effectivement ! Remplaçants
aussi bien pour les enseignants que pour le personnel de la ville ATSM..
. AVS .... RASED au complet
.....
La réforme des rythmes devrait
s'appeler réforme des temps de l'enfant. L'ambition de faire travailler en
coopération enseignants, animateurs me plaît beaucoup mais de fait je doute
de la politique et des moyens mis en œuvre pour cette application.
Reste à organiser le temps dégagé
chaque jour, et récupérer ses heures à des moments qui n'engendreront pas de
fatigue supplémentaire, plutôt sur les vacances d'été qu'une demi-journée par
semaine.
Les études surveillées actuelles
ne correspondent pas à nos attentes, les enfants restent collés à leur chaise
une heure de plus par jour. Nous avons peur que la réforme accentue ces laps
de temps ou les enfants ne font rien.
Il faudrait de réels investissements financiers et en moyens humains pour proposer des activités éducatives et ludiques de grande qualité. |
Beaucoup d'intervenant aiment
travailler en bînome. 45 min de chaque puis éventuellement 1,5h pour les
grands en primaire
De vraies formations aux instits
pour que les activités aujourd'hui dédiées au périscolaire soit intégrées aux
heures de classes dès 16H (donc une réforme des programme). Et que le
périscolaire soit un vrai plus. Si 1,5H d'activité en péri peut être coupé en
2 par demi groupe. Une approche de 2 activités qui se font écho sur 1,5H.
Tout est question de moyens.
Qu'est-on prêt à donner pour changer l'école ? Tout changement demande des
moyens humains, matériels qui ne sont forcément visibles aujourd'hui.
Je ne pense pas qu'une réforme
soit possible
Pour ce qui est de la rubrique
"autres" pour les activités à proposer aux enfants, il faudrait
divers ateliers dispensés par des professionnels (professeurs des
conservatoires, PVP, artistes, associations déjà actives, les ateliers des
musées...), bref, tous ceux qui expérimentent déjà l'initiation et la
formation des enfants dans divers domaines.
Mais réforme à mettre en place
difficilement
La réforme est une bonne réforme
mais il faut se donner le temps de l'appliquer, et former/organiser prend du
temps. Faire participer les associations de quartier pour les ateliers est
peut être envisageable mais pas en si peu de temps
L'intérêt pour ma part est celui
des enfants, pas celui des politiques.
Si les animateurs ne sont pas qualifiés, la réforme deviendra obsolète. il faut qu'ils aient envie de travailler auprès des enfants et que cela ne soit pas une contrainte
Je voudrais décocher le jamais a
la question précédente mais je n'y arrive pas... Je pense que la mairie peut
avancer sur certaines choses tout de même, mais ça demande une volonté, du temps et de l'argent.
En 2013 ou 2014 ? Une réforme
pourquoi pas mais avec toutes les conditions requises. 6 mois pour la
prochaine rentrée me paraît prématuré de changer les rythmes scolaires sans
les réponses à toutes les questions que l'on se pose
Nous sont annoncés 11 millions
d'euros sont ridicules (16 000 euros par écoles parisiennes)
Accueil le matin avant la classe.
Et je ne vois pas pourquoi ça couterait plus cher de mettre une demi-journée
alors que quand on l'a supprimée ça n'a pas coûté moins cher
Une réforme pourquoi pas. Mais
avec toutes les questions que l'on se pose. Réponses que l’on n’a pas. Et
dans 6 mois la rentrée 2013 va débuter comment ? Peut-on à court termes
appliquer une réforme correcte?
La municipalité n'a pas la volonté
ni les moyens de réformer profondément le péri-scolaire.
Les municipales sont en jeux !
Le vrai problème aujourd'hui c'est
justement les temps hors scolaire (manque de moyens et de personnel et de
personnel qualifié. La réforme orienterait vers un temps hors scolaire plus
long et toujours aussi médiocre
Réforme mal préparée - échéance à
septembre 2013 trop courte
Ce qui m'inquiète beaucoup avec le
projet actuel de la mairie de Paris est la différence des horaires entre les
écoles maternelles et élémentaires. Si mon fils de CE1 commence à 8h30, ma
fille de Petite Section sera à l'école dès 8h30 également or je ne souhaite
pas qu'elle soit mise en "garderie" jusqu'à 9 heures uniquement
parce qu'elle a un grand frère (et je ne vais pas rentrer à la maison pour
attendre 20 minutes avant de ressortir pour aller à l'école). Le plus
ennuyeux concerne la sortie : si je veux récupérer mes enfants directement
après l'école, j'aurais entre 30 minutes et une heure de battement entre les
deux écoles (sortie à 15h30 en maternelle, à 15h ou 16h30 en primaire) : je
fais comment? je patiente devant la porte de l'établissement avec l'enfant
qui est sorti en premier? (et avec un petit frère en porte-bébé!)
Si ces horaires différenciés
peuvent semble tout à fait intéressant en théorie, en pratique pour les
familles qui ont plusieurs enfants (et nous sommes nombreux dans ce cas), ce
sera beaucoup plus fatiguant pour ces derniers.
Nous ne sommes pas d'accord pour
le changement parce que nous travaillons.
Je suis pour un étalement
hebdomadaire, un été plus court, et une diversification des activités, mais
dans un respect de cohérence et de revalorisation pédagogique qui ne devrait
être pris en charge que par l'Education Nationale. Le rôle exagéré imposé aux
municipalités est un pis-aller et un facteur d'inégalité territoriale, à
combattre.
Dans les horaires ne rien changer
mais dans les activités beaucoup. Ainsi que les sorties pour les enfants,
merci.
Conserver la possibilité d'avoir 2
temps de 15h à 18h de 1h"à chacun pour permettre aux enfants de faire à
la fois des activités et leurs devoirs.
Je pense que le rythme de 4 jours
est parfait
Zoner les grandes vacances. Raccourcir
de 30 minutes les heures de classes. Sortir à 16H au lieu de 16H30.
Nous voyons aujourd'hui que les
réformes de l'éducation nationale ne sont absolument pas adéquates à ce qui
se passe dans les écoles. Il faut plus d'encadrement, plus/mieux former les
professeurs, peut être plus de matériel afin d'enseigner dans de bonnes
conditions.
|
D’autres avis :
|
Commencer l'initiation aux langues
dès le CP ou GS.
Plus de moyens, réduire les effectifs dans les classes. Plus d'intégration entre le scolaire, périscolaire et centre de loisirs.
Revaloriser le travail des
enseignants, des PVP, des animateurs, des RASED, augmenter les salaires,
rénover les locaux, donner des moyens. Les écoles bricolent au quotidien et
vivent déjà un équilibre très fragile.
|
il faudrait être exigent sur
l'encadrement des enfants
|
Rénovation des locaux. Le plus
important est d'embaucher du personnel pour mieux encadrer les enfants,
notamment quand ils ont des difficultés. On peut garder la base actuelle mais
en améliorer la qualité.
|
Bonne école bonne équipe éducative
Oui a la souplesse des utilisations des services de cantine et d'étude. Non
au conservatisme, oui à la concertation, l'amélioration est possible
|
Plus de souplesse et un peu
d'enveloppes pour que les écoles puissent développer d'avantage de projets en
lien avec les ressources sociales et culturelles de leur environnement.
Soutenir et développer d'avantage
le lien entre les parents et l'école, susciter l'implication des parents dans
les écoles
|
Le manque de personnel : trop peu
pour le nombre d'enfants en charge
|
Il faut que les parents d'élèves
fassent une grande enquête pour savoir :
- combien d'enfants vont au centre de loisirs le Mercredi pour connaître dans chaque école le taux réel de présence - savoir si cette réforme fait attention au rythme de vie des enfants ou au bien être des parents |
Il faut prendre le temps de former
les personnels qualifiés pour s'occuper de nos enfants.
|
Je souhaite pour mes enfants de la
compréhension, de l'envie, de la découverte...et si tout est à l'inverse...
cela me rendra des enfants énervés, malheureux et sans attrait.
|
A faire : embauche de personnel
formé, dans le corps enseignant mais également au sein des atsem et très
important des AVS (statut à réformer et véritables postes à créer) et des
maîtres types Rased à renforcer.
|
Il manque de tout !
|
La Ville de paris devrait
améliorer les heures de garderie (le matin). Les plats et les gouters servis,
les activités sportives culturelles sont fréquentes et adaptées. La pratique
d'une langue étrangère dès la maternelle serait un plus pour l'avenir
(scolaire) de nos enfants, par le jeu ou autre.
|
Appréhender les langues
étrangères. Faire de la musique. Responsabiliser plus les enfants. Attention
à la violence physique entre les enfants.
|
Economie d'énergie des bâtiments
|
La relation parents-école, la
formation des instituteurs, l'aménagement des locaux. Quelle éducation pour
quelle société ?
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Situation des activités
périscolaires à changer !
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1 Les idées proposées :
- créer une convivialité dans chaque classe avant les petites vacances (ex. avant pâques... entre parents, élèves, professeurs) - les sorties si possible - proposer des activités après l'école 2 Il faut changer la routine 3 Trop d'absence pour la PS2 (maitresse) |
- Les journées sont très longues,
il faut donc que les nouveaux rythmes scolaires permettent aux enfants de
finir plus tôt pour faire des activités et non que la coupure soit plus
longue le midi ce qui ne changerait rien à leur fatigue.
- 8h30 c'est un peu tôt, 9h semblerait plus adapté à leur rythme de sommeil - Les récréations ne sont pas assez surveillées, il faudrait plus de personnel - Pas assez de sport |
réforme : plus tard, après les
élections sans doute... et si
réforme : avec FORMATION !
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Une école qui ne serve plus à
trier les enfants. Plus de compétition, un apprentissage pour l'émancipation
!
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Garder le principe du CP/CE1
séparés des autres classes à la cantine + récré
Augmenter le nombre d'animateurs (trices) pour les activités du soir et le midi
Garder les PVP dans leur
configuration actuelle (projet pédagogique avec les maitres et maitresses)
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Mettre plus de moyens pour plus
d'égalité pour l'avenir de notre pays qui dépend de l'éducation de nos
enfants. La force de demain c'est eux
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Moi j'aime les sports parce que
c'est bien pour nos corps. J'aime tous les sports au monde donc c'est bien.
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A changer : statut du personnel
encadrant les activités périscolaires et de pause méridienne + formation
adéquate
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améliorer la surveillance des enfants.
encadrer les instituteurs et les directeurs et remettre de la mixité sociale
dans l'école. Annuler l'école à la carte.
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parce qu’à mon avis tout va bien
en ce moment alors on ne change rien
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avoir plus de temps de pause, des
activités artistiques, langue, sport, ... se rapprocher du système allemand
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agrandir l'espace de vie de
classe, réduire le nbre d'élèves par classe pour faciliter la concentration
des élèves. agrandir la cour de récréation. plus de sorties culturelles et de
voyages découvertes
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une bonne éducation engendre un
meilleur avenir
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Le manque d'investissement dans la
scolarité de leurs enfants et le manque d'information disponible sur les
écoles sur internet (exple leurs devoirs, les différentes réunions
parents-profs, les projets culturels et un forum de discussion pour parler
des problèmes des enfants)
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Former et embaucher des
enseignants
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Rénovation des locaux. Garder le
même rythme
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Ce qui me plaît vraiment c'est
l'atelier coup de pouce. Il faudra peut être embaucher du personnel pour
surveiller les enfants pendant la récréation parce qu'il se passe pas mal de
choses entre enfants.
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Il faut plus de vacances pour les
enfants.
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Pour moi c'est bien mais plus
d'activités à mon avis
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Surveillance électronique
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Et des classes de découvertes. Les
horaires doivent être adaptés au rythme des enfants et leur proposer des
repas plus attractifs.
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pas souhaitable. Il faut investir
pour améliorer le système actuel (plus de personnel, moins d'élèves par
classe)
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Décloisonner système scolaire et
l'adapter nouvelle vie, vie actuelle.
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Ce qui ne me plait pas c'est que
chaque gouvernement qui prend le pouvoir remettra l'éducation nationale en
chantier. L'éducation de nos enfants devra dépasser les clivages politiques.
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Intégrer les nouvelles
technologies pour moderniser l'enseignement et le programme.
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Moderniser les méthodes
d'enseignement à l'école.
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[1] Pierre Budin,
Cavé, Doudeauville, Jean-François Lépine, Oran, Richomme et Pajol pour les
écoles élémentaires ; Marcadet, Marx Dormoy, Emile Duployé et Saint Luc
pour les écoles maternelles.
[2] Dans la
catégorie « Autre », beaucoup de parents ont exprimé vouloir que
leur.s enfant.s fasse.nt de la musique.
[3]
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